28 décembre 2006

Partage particulier


Photo prise à Ouahigouya (Burkina Faso) le 20-08-2005 à 18 :25

« …La journée passée chez Baba, à faire du Batik
a été fatigante mais également enrichissante à plus d’un titre
car travailler une technique tellement nouvelle
dans une ambiance tellement authentique
a été un moment de partage vraiment particulier.
Et le souvenir du retour à travers la ville sur le vélomoteur de Baba
ne contredira certainement pas mes propos.

Voilà donc une journée de plus qui s’achève
dans une atmosphère lourde et orageuse,
et où la pluie bienfaisante qui s’annonce apportera
un peu de fraîcheur à laquelle tout le monde aspire.

Demain commence une nouvelle aventure
dans un autre pays, puisque nous partirons
vers le Mali et le fameux pays Dogon … »
(Extrait d'un carnet de route)

27 décembre 2006

Mon regard perdu dans le vague


Photo prise entre Goubré et ouahigouya (Burkina Faso) le 19-08-2005 à 16 :39

« …cet après-midi m’a fait l’effet d’un coup de poignard
tant la tristesse envahissait mon cœur
au moment où il a fallut se dire au revoir,
tout en sachant très bien que le temps
allait être très long avant de possibles retrouvailles.

Tout a commencé vers midi
lorsqu’au hasard d’une promenade,
je me suis mis à discuter avec des enfants venus à ma rencontre.
et où leur père qui les suivait m’a expliqué
les lieux sacrés aux alentours de l’endroit
où nous nous étions arrêtés

Cela a continué quand, Serge, rencontré sur le même chemin,
m’a emmené dans une concession
juste pour dire au revoir, comme à de vieux amis.
Je ne peux m’empêcher à chaque fois
que je ressens cet accueil simple et ce ‘cœur sur la main’
d’être ébloui par tant de gentillesse.

Et enfin, après le repas, le moment des adieux
a complété ma tristesse.
A l’instant où, comme à l’accoutumée,
j’ai pris la parole pour remercier nos hôtes
et où l’émotion m’a submergé comme une vague tempétueuse !

Le trajet jusque Ouahigouya,
je l’ai fait de manière très silencieuse,
mon regard vague fixé sur la savane …

Et maintenant, je sui attablé devant mon carnet
quasi à la même place que la semaine dernière,
des jeunes Suisses en fin de séjour sont là,
à boire et à jouer du Djembe,
sans doute heureux de rentrer bientôt chez eux.

Adissa et Eloïse sont en face de moi,
Adissa me taquine en retirant mes chaussures
et j’ai retrouvé avec plaisir Baba chez qui
nous irons faire du Batik demain.

Demain est plus que jamais …un autre jour »
(Extrait d'un carnet de route)